samedi 28 avril 2007

27 avril 2007

Etant déjà campés chez Wal Mart, donc gratos nous étions déjà « mindés » pour compléter nos emplettes …Au lever(7hres) le magasin était déjà ouvert. Alors nous allons chercher l’épicerie qui nous manque. J’en profite pour m’informer où obtenir un jeu PC qu’on ne trouve plus à Québec…C’est le magasin à côté : « Games Plus » mais il n’ouvre qu’à 10 heures! Je reviens chez W.M. et remarque qu’à l’arrière du magasin ils ont le service : « Tires and Lub ». Je pense aussitôt à B.T. Un bon changement d’huile lui ferait du bien. D’autant plus qu’il ne m’en coûterait que 45$.

Je rejoins donc Julienne et lui fais part de mes bonnes idées : changement d’huile, magasin de jeux qui ouvre et on devrait quitter vers 11hres.

On conduit donc le VR au garage et je remplis la fiche. On nous dit alors que notre tour serait à 11h30!(il nous faut attendre 90 min.). Pourtant, il n’y avait qu’un pick-up avant nous. Mais le service est assuré par des noirs et ils ont plus le goût de blaguer que de s’activer. Nous décidons de jouer le jeu et de rattraper le temps autrement. On leur laisse le VR et on va inventorier un « Dollar General » puis on remonte dans notre « Motor Home »Notre tour vient enfin et un employé rentre le VR sur le « Pit » avec nous dedans. On joue une partie de Rummy puis on se fait à dîner pendant que notre bête subit son lavement. Les employés trouvent cela encore plus cool et rentrent en conversation avec nous.

A midi on décolle, satisfaits du bon service et de la cordialité de nos intervenants. Il faudra maintenant rouler sérieusement. Julienne travaille son GPS pour lui faire accepter les petites routes de campagne qui nous emmèneront vers les 85, 77 puis 81 …On veut camper ce soir à Salem…Tout un défi! J’ai dû virer sur un dix cents à quelques reprises pour revenir dans la bonne direction. Vers 17hres, je déclare forfait; il faut arrêter absolument pour reposer le chauffeur. Trente minutes lui suffisent, sur un Rest Area pour reprendre ses esprits et se remettre les yeux vis-à-vis des trous. Ce fut utile, car le paysage de la Virginie en valait le coup d’œil : « Ils n’ont rien à envier à nos Laurentides! » Le réservoir du camion affichait moins du ¼ et nous avions encore 60 milles à parcourir dans les montagnes impressionnantes stimulés par des vannes qui nous provoquaient à la vitesse, roulant souvent à 70 milles à l’heure.

Enfin, sortie 32 : Salem. Il est 19hres, on pénètre sur le camping. Direction « Office » par là.
C’est pourtant cela! On dirait un chack d’un entrepreneur en démolition. Une bonne dame assistant à notre hésitation, vient nous confirmer que c’est bien là et qu’il faut sonner.
On finit par s’entendre avec le locateur. « C’est la dernière place qui reste… » On n’est tellement fatigué que ça nous impressionne pas du tout. Surtout quand il nous remet la liste de tous les canaux de TV qu’on peut consulter avec le plan du terrain. Pour nous tout ce qui compte : a-t-on l’électricité, l’eau courante et les égouts? Sur l’affirmative, on paie pour une nuit et on va s’installer. Tout en dégustant un bon repas à la dinde cuite dans notre four à convection on rappelle notre étonnement de la réception qu’on a eue de ce genre d’homme des cavernes pieds nus qui me faisait signer mon reçu de carte de crédit à travers un tas de paperasses remplissant le dessus de son bureau. J’ai failli emporté un reçu que je pensais mien.

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